"Breaking Memories" Episode 1

La mémoire est surement le plus précieux des trésors. Malgré la terrible maladie qui l'a guette, elle permet de se remémorer certaines scènes. Elle permet aussi d'agir en conséquence selon les personnes. Celui qui peux altérer la mémoire est alors maitre sur l'individu visé. Il peut alors lui faire croire n'importe quoi, lui implanter des scènes qui n'ont pas impliquer la personne ou le faire culpabiliser pour un acte non commis. Il peut aussi transférer ses souvenirs ou ses pensées sur les autres. Il peut totalement détraqué n'importe qui. Cette personne, c'est Aaron. Ce prof de maitrise mentale peut, s'il le souhaite, refaire toute une vie de sentiments, d'actes, de vécus à autrui. Mais il peut aussi transferer ses propres pensées et agir sur les gens, comme en leur disant de se tuer, par exemple. Il peut leur faire croire que c'est eux qui souhaitent leur propre mort et les faire passer à l'acte. Un tel pouvoir oblige à savoir se controler. Aaron n'était pas tellement controlé quand il s'attaque à L'académie, mais il arrive la plupart du temps à maitriser l'envie de détruire un simple individu en lui adressant la parole et en lui demandant s'il pouvait se tuer, pour lui faire plaisir en tant qu' "Amie". Naturellement, les pauvres innocents inconnus d'Aaron, accepte et se suicide, persuadé qu'ils ont fait ce qu'il fallait. Le coté le plus horrible de cet acte, c'est qu'ils ne prennent pas conscience de ce qu'ils font. Aaron réfléchissait sur le sujet. Il trouvait ça surtout idiot pour eux. Sur le fond, il s'en foutait pas mal, de savoir s'ils étaient tristes ou déçus, tant que lui pouvait récuperer la dernière pensée d'un mort. Etrangement, les pensées étaient variés et Aaron apparaissait sur aucune d'elle. Il oublia soudainement le sujet quand un homme lui passa à coté. C'était un homme d'affaire.

-Eh ! Tu me dis plus bonjour ?

-Oh ! Désolé, je traçais ! Comment tu vas ?

-Bien. Au faite, t'as pas de l'argent à passer à ton vieux pote ?

-Ah, si, bien sur ! Pour un ami telle que toi, on peut rien refuser ! Tu veux combien ?

-Tout ce que tu as.

-D'accord ! Tiens. Bon je te laisse, je suis en retard ! A plus !

-C'est ça...

Aaron venait encore d'agir sur un inconnu. Il venait de se faire pas loin de 200 balles en 10 secondes. Il aimait bien faire ça. Un petit bonus en plus de son salaire. Il regarda le gars partir au loin. Il avait surement rien compris à ce qui s'était passé et allait au boulot tranquillement, en n'ayant rencontré personne sur le chemin. Aaron ria de son mefait. Il s'approcha du centre de la place et s'assist sur le dossier d'un banc.

Savez-vous ce qu'est une relation ? Une relation est définie lorsque deux personnes, ou plus, ont un échange. Mais lorsque l'on parle de relation, nous mettons en scène deux êtres humains, ce qui parait logique aux yeux de tous.
Pas aux yeux d'Agatha.
Sourire. Mouvement tranquille de deux jambes. Non, si vous regardez bien, il y a en fait six jambes qui exécutent le même perpétuel mouvement pour former une marche. Agatha, et son chien, Stuck. Les voici qui avancent tranquillement sur une grande place bien connue des habitants de Oneesan. Agatha regardait les gens, les personnes, et leur comportement social. Deux personnes qui rient aux éclats.
Bonheur. Amitié.
Deux personnes collées l'une contre l'autre.
Premier baiser. Amour.
Et d'autres, ont un comportement plus violent. Peut-êtres avaient-elles trop bu ?
Violence. Irrespect.
Comportements étranges pour Agatha, qui n'a vécu qu'avec des animaux durant plusieurs années. Avant d'avoir rencontré Keibo. Avant d'avoir apprit le respect, la volonté de vivre, et la confiance envers d'autres personnes "de sa race".
Voilà qu'elle doit maintenant apprendre les arts martiaux a de jeunes élèves, et ce pour la première année. Elle était toute excitée, mais aussi très anxieuse à l'idée que certains élèves pourraient être désobéissants...
Soupir.

" Agatha, que se passe-t-il ? "

Elle se raidit. Stuck avait recommencé, pourtant elle lui avait formellement interdit de lui parler en lieu public ! Elle continua a avancer, en marmonant :

" Je pense que ce n'est ni l'heure, ni l'endroit d'en parler, Stuck..."

En effet, plusieurs personnes la dévisageaient maintenant. Elle rougit de honte, avant de s'arreter.

-D'accord ! Tiens. Bon je te laisse, je suis en retard ! A plus !

Ce mec venait de recevoir une liasse de billet d'un autre homme en moins de dix secondes ! Dealer ? Non, il n'en avait pas la tête, même s'il n'inspirait pas confiance du tout. Agatha le regarda s'asseoir sur un banc, près d'elle. Elle le dévisageait, il le remarquerait bien un jour ... En tout cas, elle avait peur de lui parler, peur car elle n'aimait pas qu'on la prenne pour une imbécile...

Aaron regardait les gens autour de lui. Il y avait tellement de souvenir, tellement de pensées en vrac et prêtes à être falsifier. Il y avait notamment une femme. Une jeune femme élégante et mince. Limite trop mince, un peu comme dans les mangas des CLAMP, genre la première cliente de la boutique de Yuko, dans xxxHolic. Elle était belle et ses cheveux blond paraissait soleil. Elle allait dans la place, regardait les vitrines. Aaron l'avait remarqué depuis un petit moment. Elle marchait tranquillement quand une amie à elle l'acosta. Elle se dire bonjour, parlèrent un petit moment, et, quand son amie lui demanda son boulot, la jeune femme lui répondit, avec un sourire, la profession de dentiste. Aaron tiqua. Il tourna instinctivement la tête vers elle. Elle venait de falsifier sa propre vie. Ce qui plaisait forcerment à notre mentaliste. Mais Il n'y avait pas que ça. Il eut une bonne idée. Il s'approcha et acosta à son tour la jeune femme blonde.

-Ah ! Chéri, tu es là.

-Ah ?

-Mathilda ! Tu m'avais pas dis que tu étais fiancé ??!?

-Oui, depuis peu.

Aaron riait interieurement. L'amie de la dénommé Mathilda partit après l'avoir saluer puis la jeune femme se tourna vers Aaron.

-Qui est vous ?

-Votre supérieur. Vous qui êtes actuellements au chomage, je vous engage à mes services.

-Quoi ? Mais lachez moi ! Je vais appeller mon mari !

Aaron l'avait empoigné et serrait maintenant plus fort. Il l'enlaça et lui murmura :

-Mais tu es seule. Seule et sans boulot. Tu crois vraiment que tu peux vivre ?

La jeune femme parut terrifié. Elle se laissa faire, n'essayant plus de se débattre. Son corps était maintenant détendu. Son regard vide, le visage légèrement plus pâle, une expression impassible, déconnecté. Ses yeux, qui étaient d'un bleu profond avaient laissé place à un nacre scintillant. Elle partit de la place, d'une démarche nonchalante. Aaron venait de controler mentalement cette jeune femme. Elle allait continuer à vivre, mais garderait un souvenir, un besoin d'aider Aaron s'il le fallait dans ses souvenirs. Aaron la laissa partir mais remarqua une autre jeune fille avec un chien. Il s'en approcha.

-Qu'est-ce qui a ?

Relations. C'était un mot vraiment trop complexe. Ce mot permettait de définir ces choses qu'étaient les sentiments. Et cet homme utilisait ce mot de façon pitoyable. Il avait réussi a falsifier ce mot, à en contourner la signification de façon malsaine.
Il n'était pas "normal". Cela se voyait, chacun de ses mouvement avaient étés faux. Il avait falsifié une relation. Il l'avait créé sans état d'âme. Cela se voyait, mais comment ?

- Qu'est ce qui a ?

Agatha se raidit. là, elle passait vraiment pour une imbécile, et, en plus, il avait fallu qu'elle se surprenne à rougir ! Le comble. Que dire ? Cet homme semblait mauvais. Elle ne savait pas quoi lui répondre, surtout qu'aucune phrase n'était approprié à un moment pareil !

* Réfléchis, réfléchis ... *
Mentir. Cela semblait être la seule solution. Agatha ne réfléchit pas plus d'une fois et lança un mensonge.

" Et bien, je suis en vacances dans le coin et je me suis dit que... Que peut être vous accepteriez de me faire visiter les lieux, puisque vous avez l'air très gentil. "

Elle entendit ensuite Stuck marmonner dans son coin, ce qui pourrait être perçu comme un grognement par cet homme étrange.
Sourire géné.

Aaron s'approcha de la jeune fille. Il la dévisagea et ecouta ce qu'elle dit. Le mensonge est un mauvais défaut. Il oblige son utilisateur à falsifier sa vie pour la rendre conforme à la vie des autres, selon lui. Cet acte peut parfois obliger le destiantaire à mentir à son tour, pour essayer de dominer son interlocuteur. Aaron sentait qu'elle avait menti. Son pouvoir de controle et falsification mentale lui permetter de détecter les mensonges. Il s'approcha un peu plus de la jeune femme.

-Je ne suis ni gentil ni obliger de te faire visiter. Par ailleurs, ça fait un petit moment que tu me regardes, que tu m'espionnes. Et tu espèrais que je ne te découvres pas ? Que veut tu réellement ? Et évites de mentir comme tu viens de le faire.

Il avait prit un ton sérieux. Les sourcils froncés, il regardait la jeune fille. Elle devait avoir prêt de vingt ans, blond. Il se savait pas pourquoi mais malgré la beauté de la jeune fille, il ne la trouvait pas attirante. Elle avait quelque chose de...sauvage. Il se demandait pourquoi. Peut-être qu'elle aussi possédait un pouvoir. Mais il ne pensait pas qu'une pareille coïncidence pouvait se produire. Une jeune fille le regarde et possède en un pouvoir juste au moment où il enrole une autre jeune femme ? C'était un peu gros pour que ce soit du hasard. Mais Il y avait une chance pour que ce soit ça. Et cette pensée là le dérangeait.

Mince, elle était coincée. Et elle s'était rendue encore plus ridicule qu'auparavant. Agatha baissa la tête, et rechercha une phrase, quelque chose à dire. La vérité ? C'était ce qu'il voulait, mais ... Comment lui dire ? Comment avait-il su qu'elle lui avait menti ? C'était indéfinissable, surtout qu'elle était très bonne menteuse !
La. Un flash. Oui, il n'était vraiment pas comme les autres. Il était comme elle. Mais en différent. C'est ce qu'elle devait trouver. Qui était-il en réalité ?

" Agatha, je crois que tu ne devrais pas perdre ton temps avec lui, il ne m'inspire pas confiance... "

Agatha avait les yeux rivés sur Stuck. Il avait raison, il était très étrange, mais elle était très curieuse et mourrait d'envie de savoir ce qui était différent chez lui. Espionne ? Elle ? Pas vraiment, elle le dévisageait. Ce n'était pas de l'espionnage, dans ce cas-là, elle aurait demandé à un oiseau de s'approcher de lui pour lui en dire plus, ou même à Stuck.
Le temps était écoulé. Il fallait dire la vérité. Elle fixa les yeux de cet homme, sérieusement, et montra qu'elle ne se laisserait pas faire, elle ne détacha pas son regard.
Soutenu.

" Et bien, ce qui m'a attiré, c'est la façon dont tu as réussi à contourner le prédéfini. Cet homme ne te devait pas d'argent, et cette femme, tu ne la connais pas, je me trompe ? "

Sourire à peine perceptible.

Aaron fronça les sourcils. Il venait de se faire percer à jour. Il y avait peu de personnes qui avait réussi à découvrir les veritables intentions d'Aaron ou tout simplement à lui tenir tête. D'habitude, les gens trouvent qu'il a juste beaucoup d'amis. Mais il valait vraiment être idiot pour se dire ça. Il regarda aboyer le chien. Depuis tout à l'heure, il faisait que d'aboyer selon les périodes. Il s'approcha encore un peu plus près d'Agatha. Puis il fit quelque chose de très bizarre. Ce n'est qu'une spéculation, bien entendu mais en tant que prof, il en avait déjà vu le faire. Il se rappeler d'un de ses élèves, enfin, un type qui suivait ses cours. Feliz, il devait s'appeller. Cyril Feliz. Apparement, lui, c'était les oiseaux. Il avait quitté la Confrérie pour une jeune fille du nom de Maamoon, il lui semblait. Une élève aussi. Elle, elle ne pouvait toucher la terre et vivait sur un trapèze. Très homogène comme couple. Mais là n'était pas la vrai question. La question traitait la parole et c'est ce que dit Aaron à la jeune femme.

-Dis moi, Agatha, tu parles aux animaux ?

Il avait tenté de posseder son esprit l'espace d'un instant mais ça avait été difficile. Il n'avait rien pu trouver que son nom, Agatha, qui était plutôt son prénom et avait tenté de voir autres choses mais rien. Il avait par contre entr'aperçu quelque chose en raport avec la nature, les bêtes. Il lui avait posé la question. Si elle craqué et perdait son sang-froid, il lui serait plus aisé d'atteindre son esprit. Pendant ce temps, la jeune femme du nom de Mathilda était revenu. Elle paraissait sereine. Comme une personne normal. Mais par contre, ses yeux étaient toujours plus pâles qu'avant. Son expression était plus calme et normal. Elle souriait et portait un petit sac à main. Elle se mit derrière Aaron, légèrement sur sa droite. Si Aaron avait choisi cette femme, ce n'etait pas au hasard, c'est qu'il y avait quelque chose dans sa vie qui la pertubé et qu'elle ne pouvait plus vivre comme avant. Ce qu'il en faisait un esprit affaibli, à la merci d'Aaron. Mais ce n'etait pas une mauvaise chose.

Cet homme c'était un peu plus d'elle, et la fixait. Toujours. Elle décida de tenir tête, et de ne pas baisser le regard, ce qui serait une preuve de faiblesse. Pourtant, elle se sentit mal quelques instants. Elle ne savait pas à quoi cela était dû, mais elle avait mal à la tête. Elle essaya d'analyser cette douleur, ceci se faisait inconsciemment. Comme si quelque chose la brusquait, mais de l'intérieur. Ceci était très dur à expliquer, mais elle eut une réponse. Une réponse à faire vraiment, très peur.
Il savait. Il savait qu'elle était différente. La voilà démasquée. En plus de ça, il connaissait son nom.
Déclic, flash. Cette sensation... Ce regard... C'était pour ça qu'elle s'était sentie mal d'un coup ! Il était vraiment différent, et c'était surement de cette manière qu'il avait contourné le prédéfini...
Elle prit peur. Et s'il utilisait cette force pour s'occuper d'elle, comme les autres ? Que lui ferait-il faire ?
Son corps se mit à trembler. Il voulait savoir, être certain de ce qu'il savait déjà ...
Coup d'oeil vers Stuck.

" Je ... Comment le sais-tu ? Qui es-tu ? "

Elle voulait absolument savoir ce qu'il avait fait à cette pauvre femme qui lui tournait autour. Qu'allait-il se passer à présent ?

Aaron sourit et lui afficha tout ses dents. Il avait réussi. Destabilisation effectué, il passait maintenant au controle mais il fut interrompu. Par lui. Ou plutôt par une de ses pensées dans Mathilda. Celle-ci était maintenant à coté de lui, entre Aaron et le chien. Elle se mit droite devant le chien et baissa la tête pour le voir. Aaron regarda Mathilda. Il avait pensé, au cas où, qu'elle pourrait lui servir de bouclier. Cette jeune fille pouvait surement utiliser son chien comme arme et qu'elle n'aurait pas le cran d'attaquer une jeune femme qu'elle avait vu juste avant. Il regarda encore Agatha et lui dit, d'un air désinteressé.

-Bah, j'ai compris, tu sais. T'es élève à la Confrérie. Je voulais pas te faire peur. Je suis ton prof de maitrise mentale, Aaron Gravestone. Et toi, qui es tu ?

Il avait beau pouvoir lire dans les pensées et dans la mémoire des gens, il ne se doutait pas que la personne en face de lui n'était pas forcement de la Confrérie. Mais cette pensée était pour lui la plus banale qu'il le pensa vraiment. Il fallait aussi qu'il aye au pressing mais ça, ce n'était pas urgent.

-Ce n'est pas grave, tu sais Aaron. J'avais déjà pris mon fer à repasser, au cas où !

-Hein ?

Mathilda avait sorti un fer à repasser de son sac. Apparement, quand elle était parti, Aaron y avait déjà pensé. Il ne fit aucun commentaire. Bah, elle avait toujours une conscience, malgré qu'elle soit sous les ordres d'Aaron.

Il recommença. Agatha eut une forte nausée d'un seul coup. Elle se sentit lourde, et oppressée, mais ne savait toujours pas à quoi cela était dû. Elle ne baissa toujours pas le regard, et puis, cela s'arrêta vite. ça n'avait duré que quelques secondes, cinq tout au plus.
Elle souffla intérieurement d'être enfin libérée. Elle s'était sentie vraiment ... Scrutée, mais de l'intérieur, c'était vraiment complexe comme sentiment. Quoiqu'il en soit, s'était fini. Depuis que cet homme, qui s'appelait donc Aaron, avait détourné la tête. Elle en conclut donc qu'il était le réel responsable de son mal être.
Il était vraiment puissant, et savait contrôler son pouvoir, car apparemment, il était professeur... A la confrérie ! Voilà pourquoi il n'inspirait confiance à personne. Oui, il était différent, et doté d'un pouvoir, comme elle, et comme les autres. Mais il s'était trompé. Elle n'était pas élève, mais professeur, et, de plus, elle appartenait à l'académie ! Même si tout ce qu'elle voulait, s'était la paix entre eux, et pourquoi pas un rassemblement pour un but commun ? Elle savait cela impossible, mais elle espérait toujours, comme Keibo.
Elle ne sut pas quoi lui répondre. Lui mentir encore ? Il le verrait bien, comme deux minutes auparavant. Alors, que faire ? Surtout que la fille avait bougé, et s'était postée devant le chien, de toutes manières, elle ne lui aurait pas dit d'attaquer Aaron.
Il lui demanda juste qui elle était. Bon, il connaissait déjà son prénom. Une phrase simple, et courte, pour ne pas éveiller un quelconque soupçon serait le bienvenu.

" Je suis Agatha Anderson. Elève de dernière année à la confrérie, comme tu as pu le deviner, le fait que je te tutoie ne te dérange pas ? Tu es mon professeur ... "

Bon, raté pour la phrase simple. Mais bon, elle jouait le jeu, en esperant qu'il ne s'en aperçoive pas.
La fille sortit un fer à repasser de son sac. Agatha crut halluciner. Que faisait-elle avec ça ? Que lui avait-il fait ? Elle lanca un regard interrogatif vers Aaron.

" Mais ... Qu'a tu fais à cette femme ? "

Aaron ne put en savoir plus de cette Agatha, par l'intervention de Mathilda mais elle fit elle-même le travail qu'attendait celui-ci. Elle se présenta. Mais elle avait elle aussi apparement, un complexe de mensonge. Il l'empoigna, comme il l'avait fait sur Mathilda. Il essaya encore d'atteindre sa mémoire et sa conscience mais il n'y arrivait pas. Cette Agatha avait une sacrée puissance. Elle ne se laissait pas faire. Il leva sa main devant son visage. Il aurait aimé moins de question et plus de sympathie envers lui, moins de méfiance.

-Tss, Agatha, je te l'ai déjà dit, arrete de me mentir !

Il lui balança sa main dans sa figure. Il la regarda attentivement. Comment n'y avait-il pas pensé ? Cette allure suffisante, une telle méfiance envers un membre de la Confrérie, un je-ne-sais-quoi d'arrogant dans le fond. C'était une partisante de l'Académie. Elle n'était pas comme il l'avait dit, mais Aaron les voyait tous comme ça. Il pensa à quelque chose et Mathilda se mit devant lui, le fer à repasser tendu vers elle. Elle avait balayé le chien d'un coup de pied, mais d'un bon coup de pied. Ce n'était pas forcement facile de faire bougé un chien, selon les races.

-T'es de l'Académie, c'est ça ?

Il s'était mit de profil, une pose qu'il lui plaisait bien, les mains dans les poches, le regard fixe, prêt à mordre. Mathilda, quand à elle, avait prit une pose d'escrime, le fer tendu vers Agatha, l'autre main dans le dos. Cette attitude était bizarre pour une si jolie jeune femme, dont les traits du visage et les talons aiguilles contrastait avec la position de combat à l'épée. Mais elle ne fit rien. Elle abaissa légèrement son fer, pour montrer qu'elle ne ferait rien.

-T'es donc une vendue de l'Académie, comme j'avais cru le voir dans ta tête ! J'arrive pas à croire une jeune fille comme toi, puisse aller dans un endroit aussi horrible que ça ! Tu aurais du choisir la Confrérie et nous n'aurions pas à nous opposer. J'ai comme principe de ne pas sympathiser avec eux. Mais surtout, et celui-là, c'est mon préféré : de ne pas les laisser en vie. Je ne pense pas te tuer maintenant, enfin, si tu ne tente rien.

Il paraissait déçu de sa trouvaille. Une victime potentiel membre de l'Académie ne serait pas un bon esclave. Son "Slave Service", comme il l'appelait. Il fixait intensement Agatha, tentant desesperement de pénétrer dans son esprit.

Il avait découvert son mensonge, encore une fois. Mais là, tout se passa très vite. Elle n'eut pas le temps de répliquer, qu'elle se prit une claque, assez forte quand même, en pleine figure. Elle n'avait pas prévu ça, malgré le fait qu'elle soit une excellente combattante, d'ailleurs elle n'était pas prof' d'art martiaux pour rien !
Elle posa sa main sur sa joue qui la faisait souffrir. Elle était bien rouge, oui. La force qu'avait utilisé Aaron lui avait fait tourner la tête. Un cri lui parvient. Tout près.
Stuck.
Elle se retourna d'un coup, il était à terre, plus loin. La femme lui avait fait du mal.
Une vague de colère monta en Agatha. Elle n'avait jamais vraiment ressenti de la colère envers quelqu'un, puisque personne ne lui a jamais fait de mal, pas même un animal, car les animaux connaissent très bien la notion de respect. Cette même femme avait prit une position étrange, ainsi qu'Aaron. Elle était mal barrée. Elle savait bien se défendre, mais contre un homme et une femme plus agés qu'elle, elle peinerait à les vaincre. Elle réfléchissait énormément, essayant de trouver une solution pour Stuck, qui était mal en point à terre, ainsi que pour elle. D'ailleurs, elle recommença à se sentir opressée. Aaron la fixait intensément. Il était vraiment très fort, mais elle ne se laissa pas faire, la colère accroissant sa capacité mentale. Elle jetta un coup d'oeil furtif dans le ciel. Quelques hirondelles voletaient. Quatre ou cinq, pas plus. C'était le moment, avant qu'elle ne se sente vraiment mal.

" Les filles, aidez moi ! "

Elle ne savait pas s'il s'agissait de femelles ou de males, en tout cas, les oiseaux firent un piqué en direction d'Aaron. De quoi l'occuper un moment. Maintenant, voilà qu'elle était libre de s'occuper de la jeune femme qui se trouvait devant elle, un fer à repasser à la main, drôle d'arme direz-vous.
Agatha puisa dans ses ressources pour s'avancer -on aurait pu croire qu'elle glissait, elle était rapide- vers la femme, et l'attraper par la taille pour la plaquer. Elle l'écraserait surement pas, avec son poids plume. Elle se débattit quelques instants avant de lui enlever le fer de la main. Elle la bloqua au sol, puis la fixa dans les yeux. Ils semblaient vides, et étaient d'une drôle de couleur, pas commune la couleur en tous cas... Elle ne savait pas quoi faire d'autre ...

Aaron s'en doutait. Ses doutes et hypothèses étaient donc fondés. Il se vit alors attaqué par des oiseaux. Cet épisode lui rappela un de ses élèves, un ornithologue. Mais là n'était pas la question puisqu'il se faisait picorer ! Il balaya les oiseaux d'un coup de bras, mais ils revenaient à la charge. Il ramassa le fer et en éclata trois qui passaient trop près. Il tenta de s'approcher d'Agatha mais l'attaque des oiseaux devenait plus forte quand il s'approchait. Il s'approcha quand même, se faisant literallement picoré par les hirondelles. Il en assoma une de plus. Pendant ce temps, Mathilda regardait Agatha. Elle lui cracha dessus, signe qu'elle n'acceptait vraiment pas les actes de celle-ci.

-Vas te faire engrainer, sale jeune ! Vas danser la tectonik ! Tombes enceinte et meurs dans l'acouchement.

Ce n'était pas vraiment le genre d'insultes qui plaisent. Mais alors qu'elle disait cela, Aaron brandit le fer sous la gorge d'Agatha. Ce n'était pas un couteau mais la signification d'un tel acte était bien evidement limpide. Il vérifia que le chien n'était pas dans les environs.

-Lache ma copine. Sinon je te repasse la gueule...

[Petite incruste rapide, pour préciser Agatha que tu dialogues avec les Animaux Terrestres. Les oiseaux sont aériens, tu ne peux logiquement pas parler avec eux. Je laisse passer pour cette fois, mais rappelle t'en. Pas d'animaux marins ou aériens pour toi ! Evitez donc de reparlez de l'attaque des oiseaux dans d'autres posts Wink

]

[ I am so sorry ! "Breaking Memories" Episode 1 Icon_redface

J'ai confondu avec un autre forum j'ai cru pouvoir parler a tous les animaux mais c'est pas grave, on oublie ^^' ]

Agatha, qui était donc sur cette femme "hypnotisée", sentit vite qu'elle allait exploser.
Tout d'abord, celle-ci s'était permise de l'insulter, ce qui n'était vraiment pas très gentil, et Agatha alla répliquer lorsqu'elle se souvint qu'en fait, cette femme n'était qu'un pion d'Aaron. Un pion qui pensait surement comme lui. Il la contrôlait. Elle était donc coincée une fois de plus. Une idée lui vint en tête, mais elle avait été bien trop lente sur ce coup là. Quelque chose de froid lui releva la tête. Aaron.
Il s'en était sorti. et il la menaçait avec un fer à repasser... froid. Bah oui, il ne pouvait pas le brancher pour l'instant, en plein milieu de la place ! d'ailleurs, des tas de gens les dévisageaient, mais pas le temps de s'en soucier. Agatha était accrochée à la chemise de la jeune femme, pendant qu'Aaron lui avait relevé la tête avec son fer, la forçant à le regarder dans les yeux. Une menace. Du chantage ? Elle n'avait pas le choix. Il fallait bien la libérer.
Elle lâcha prise. Elle était en position de faiblesse, elle le savait, Stuck était bien plus loin, même s'il n'était pas du genre à être le gros chien costaud. C'était un chien de taille moyenne, un batard, certainement, croisé doberman et labrador. Enfin, il était surement plus loin, sonné ou complètement inconscient, encore un facteur qui aggravait la situation. Elle angoissait quant au fait de ne pas savoir dans quel état était son ami, son frère, son confident...
Elle l'avait vraiment lachée... Elle se pencha vite en arrière, puis fit une pirouette en prenant appui sur ses mains, pour enfin finir debout, position de combat. Elle était méfiante. Elle chercha Stuck, pour savoir dans quel état il pouvait bien être. Elle le trouva facilement, il était allongé. Inconscient ? Agatha fit mine de l'appeler comme si elle était "normale".

" Stuck ! "

Aucune réponse. Un spasme...

" Stuck, réveille toi mince ! "

Il leva la tête. Mais il avait l'air d'avoir du mal à se relever. Elle n'insista pas, il n'était plus réelement en danger.

Aaron prit la main de Mathilda. Il l'aida à se relever, inspectant si elle allait bien. Rien. Sa jupe était un peu sale et elle avait des équimoses là où Agatha l'avait maintenant mais elle allait bien. Aaron en fut soulagé. Il li repassa le fer (^^) et Mathilda le mit dans son sac. D'un geste de main, elle arrangeait ses cheveux semi-long qui brillait au soleil. Notre couple prit une pose, Aaron de profil et Mathilda en petite fille espiègle. La jeune femme regarda à ses pieds. Il y avait cinq oiseaux morts. Elle poussa un petit cri.

-Hiiii ! Elle a envoyé ses oiseaux à la mort !

-T'inquiète. Elle ira les rejoindre bientôt. Ecoute, Agatha. Je te propose un défi. On se retrouve dans le parc et on s'explique. Ok ?

Aaron, malgré la situation en sa faveur, voulait quelque chose de plus classe, théatrale. Il aurait esperé un endroit désert, sans autre personne. Il pourrait alors se concentrer sur son objectif et eviter de dévier sur l'esprit des passants environnants. Mathilda en profita pour aller voir le chien. Elle s'attendait à ce que Agatha la rejoingne mais elle ne fit que caresser le chien.

-Gentil chien. Tiens, un bonbon à l'arsenic ! Non, je rigole ! C'est de la guimauve.

Elle lui passa un morceau de chamallow. On pouvait voir le paquet de Haribo qu'elle avait acheté plus tôt dans la matinée qui dépassait de son sac. On voyait aussi, son fameux fer à repasser.

-Aaron, mon ronron, on y va ?

-Ouais, Mathilda. Viens, je vais aller te présenter à Radek.

Agatha resta bête. Comme si rien ne s'était passé, la jeune femme, donc dénommée Mathilda donna un bonbon à Stuck. C'était mauvais pour lui, Mais elle n'eut pas le temps de l'en empêcher. Aaron lui lança une sorte de défi. Le rejoindre au parc... Pour s'expliquer ? S'expliquer en quoi ? Elle n'avait strictement rien à lui dire, puis elle risquait sa vie en allant la-bas, enfin, si elle y allait.
Elle savait qu'elle irait, de toutes façons. Car elle avait sa dignité, elle ne suportait pas que l'on la traite de lâche, ce qu'elle n'était surement pas. et puis si elle pouvait arranger les choses, ça serait bien.
Quoiqu'il en soit, elle était un peu dépassée par les évènnements. Elle se relâcha un peu, mais garda ses défenses tout de même. Aaron mentionna le nom de Radek. Qui était-il ? Un tas d'informations lui parvenaient, mais sans décryptage, elles étaient d'aucune utilité. Elle savait qu'elle finirait par le découvrir, tôt ou tard.
Une fois que le couple s'écarta de Stuck, elle s'en approcha en courant. Elle s'accroupit à ses côtés, et commença à le caresser. Ce n'était toujours pas le moment de discuter mais elle chuchotait, de sorte a ce que les personnes présentes ici s'interessent moins à elle.

" Stuck ... Tu vas bien ?
- Un peu sonné, mais je pense que je vais m'en sortir. "

Elle l'aida à se relever. Il boitait un peu et saignait d'une patte arrière. Rien de bien grave. Agatha regarda les oiseaux. Morts. Pour elle. Elle serra Stuck contre elle longuement.
Car il était son ami, son frère, son confident, avant de n'être qu'un simple chien. Elle aimait de reposer et sentir sa chaleur, cela la réconfortait.
Comme lorsqu'elle était petite.
Quelques perles salées roulèrent, et là, le mot relations prit tout son sens.

" On va y aller. "

Aaron et Mathilda s'éloignèrent. L'incident était fini. Ils partirent de l'autre coté de la place. Alors qu'ils allaient rentré dans une des artères de la ville, Aaron sortit son portable et prit une photo d'Agatha. Il avait bien l'intention de faire des recherches et de la montrer à Lule. Elle seule pourait alors dresser un profil.

-Agatha...

-Je me demande ce qu'elle fait dans l'Académie.

-Elle doit y jouer un rôle important car elle sait se défendre. Bon, viens, on s'en fout pour l'instant.

Aaron et Mathilda quittèrenbt alors la place. Il savait que les choses allaient mal se passer entre Agatha et lui mais lui, à la différence d'Agatha, n'étaient entouré que d'innocents. Enfin, pas si innocent que ça...

[Fin du post]